Je suis sur le point de passer à table en ce jour de grâce du 19 janvier 2022 lorsqu’on frappe à ma porte. Le livreur me tend un colis Chronopost, dont j’avais été prévenue de l’arrivée la veille. Mon cœur s’ouvre, mon visage sourit. Je trépigne. C’est Noël ? Mieux que ça !
Je soupèse le paquet, il est menu.
Je savoure l’instant. Comme il est émouvant de tenir entre ses mains le fruit de tant d’heures de travail, de grands bonheurs, de petites incertitudes, ou l’inverse… De sacrifices, aussi.
Les mains moites, j’ouvre le paquet.
Et je le découvre : l’objet est beau, très beau. Sa couverture est magnifique, sublimée avec délicatesse par le talent d’un imprimeur qui connaît son métier. Avant de n’oser lever la première page, je le retourne, parcours le quatrième de couverture, suis impressionnée par le nombre de pages, le volume. Je le caresse, il est doux. Le temps s’étire… Puis il est temps : j’inspire et, les doigts précautionneux, l’ouvre pour la première fois. Et là, c’est l’extase : la mise en page est somptueuse ! Un coup de baguette magique executé par l’avant-dernier rentré dans mon équipe de magiciens hors-pairs : Thomas. Il a fait un travail superbe ! Ce qui paraissait impossible et/ou très compliqué à certains il y a de cela à peine deux semaines (je reviendrais peut-être sur cette parenthèse désenchantée plus tard. Peut-être.) est là, devant mes yeux. Comme quoi, c’était possible. Tellement possible. Morale de l’histoire : ne rien lâcher. Jamais. Le rêve est dans les yeux du rêveur. Pas ailleurs.
Je suis émue. Très émue. C’est un beau moment de vie. Merci mon dino pour cet instant.

Prochaine étape ? Je relis tout et valide le BAT avant l’impression définitive. Mais ça, c’est une autre histoire !